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CONTEXTE
Depuis le mois d’avril 2022, la République de Guinée est confrontée à une épidémie de Grippe Aviaire au niveau de plusieurs fermes avicoles dans la région de la basse-Guinée, notamment dans 02 sous-préfectures (Wonkifong et Moribayah), des préfectures de Coyah et de Forécariah. Dès le rapportage des premiers cas de la maladie, des missions d’investigations conjointes FAO et Direction Nationale des Services Vétérinaires (DNSV), suivies de prélèvement et analyse d’échantillons au Laboratoire Central Vétérinaire de Diagnostic (LCVD) ont permis d’identifier le gène H5, portant une forte suspicion sur la Grippe Aviaire.
L’analyse des échantillons expédiés au laboratoire International de Référence de Padoue en Italie avec l’appui de la FAO a confirmé le foyer de grippe aviaire provoqué par le virus de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) sous type H5N1, avec une souche proche de celle qui circule dans la sous-région Afrique de l’Ouest depuis janvier 2022.
Il est à rappeler que c’est pour la première fois que cette maladie est signalée en Guinée. Depuis l’éclatement de l’épidémie, des mesures de police sanitaire (zonage, contrôle des mouvements d’animaux et de produits avicoles, abattages des troupeaux infectés, etc.) ont été mises en œuvre par les services vétérinaires avec l’appui de la FAO.
Une mission d’urgence de la FAO-ECTAD, supportée par EMC-AH, a permis d’identifier et cartographier les facteurs de risque d'introduction et de propagation de la grippe aviaire en Guinée. Cette évaluation et cartographie des risques a montré un risque de propagation élevé de la maladie dans la plupart des préfectures du pays. Grâce à cette mission, les capacités des services vétérinaires à prévenir, détecter et répondre à l’IAHP ont été également évaluées. Aussi, l’impact de l’épidémie a été estimé et un plan d’action à court, moyen et long terme pour renforcer la prévention et le contrôle de la maladie a été mis en place.
De cette mission, il ressort que le personnel des services vétérinaires ne dispose pas de capacités et de ressources suffisantes pour une gestion efficiente de l’épidémie, notamment pour la surveillance active dans des préfectures à risque très élevé et élevé, la formation des acteurs en biosécurité et la gestion des carcasses de volailles abattues. En outre, cette épidémie entraîne d’énormes pertes directes et indirectes le long de la chaîne des valeurs (accouveurs, fermiers, transporteurs, vendeurs de volailles, fabricants d’aliment, ...) avec plus de 100 emplois par exploitation menacés. La maladie constitue un lourd tribut pour les familles, le secteur avicole et l’économie nationale de la Guinée.
Face à cette préoccupation, la FAO se propose par un projet de coopération technique d’apporter un soutien au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à travers le renforcement des capacités nationales et la résilience des aviculteurs fortement éprouvés par cette épidémie.
Pour optimiser la mise en œuvre du projet de coopération technique, il est envisagé de recruter un(e) consultant(e) national(e) épidémiologie.
DESCRIPTION DES TACHES ET RESULTATS ATTENDUS
Sous la supervision générale du Représentant de la FAO en Guinée, la supervision directe du Chef de l’équipe ECTAD, la supervision technique du Lead Technical Officer basé à SFW et du HQ Technical Officer au niveau du siège, en collaboration avec le coordonnateur national du projet et en concertation avec les services techniques concernés du Ministère de l'Agriculture et de l’Elevage, le (la) consultant(e) national (e) a pour mission de réaliser les tâches suivantes :
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Contribuer à l’élaboration et à la validation du plan de travail révisé et du calendrier détaillé de mise en œuvre des activités à mener par le projet;
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Participer à la sensibilisation sur le terrain des autorités locales en vue de la réalisation du projet ;
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Assurer la mise en œuvre de toutes les activités du projet dans les préfectures du projet ;
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Identifier les bénéficiaires et veiller à leur accompagnement ;
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Veiller au respect de la dimension genre lors de l’identification des bénéficiaires ;
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Préparer et organiser les ateliers de formation et de validation du rapport des études élaborées dans le cadre de ce projet ;
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Assister les consultants et les fonctionnaires de la FAO lors de leurs missions de supervision;
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Participer à la mise en œuvre de la stratégie de communication multimédia du projet ;
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Suivre le déploiement des investigations et des activités de riposte sur le terrain ;
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Identifier et sensibiliser les structures nationales partenaires (CONASEG, ONG nationales, autorités coutumières etc.) ;
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Assurer la coordination et la mise en cohérence de tous les travaux conduisant à la réalisation du projet ;
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Assurer le suivi des travaux réalisés par le personnel de soutien technique et d’appui administratif ;
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Préparer, en fin de mission, un rapport avec conclusions et recommandations suivant le format de la FAO;
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Préparer les rapports d’étape et le rapport terminal du projet ;
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Effectuer toute autre activité à lui confiée par la Représentation de la FAO.
COMPETENCES REQUISES
Titres universitaires
Diplôme de Doctorat en médecine vétérinaire, un master en épidémiologie ou en santé publique serait un atout.
Expérience et compétences techniques requises
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Avoir au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la médecine vétérinaire, biologie animale ou zootechnie en général et de l’épidémiologie vétérinaire en particulier ;
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Bonne connaissance de l’épidémiologie des maladies zoonotiques et de l’approche « Une Seule Santé »;
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Bonne connaissance des systèmes de gestion de données épidémiologiques ;
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Très bonnes capacités de communication écrites et orales (rédaction de rapports techniques, stratégiques ou d’activités liés à l’exécution d’un projet, rédaction de notes ou d’articles d’information) ;
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Très bonne maîtrise des outils bureautiques, notamment Excel, Word et Power Point;
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Excellente maîtrise du français (écrit et oral) ;
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Bonnes qualités relationnelles, aisance dans la communication et le travail en équipe ;
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Maîtriser parfaitement la langue française (parlée et écrite) et avoir une connaissance moyenne d’une autre langue des Nations Unies ;
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Maîtriser l’outil informatique notamment les logiciels courant Excel, Word, Powerpoint, etc. ;
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Maitriser le concept « Une Seule Santé » dans la lutte contre les zoonoses.
COMPÉTENCES DE BASE EXIGÉES PAR LA FAO
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Attention portée aux résultats;
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Avoir l’esprit d’équipe;
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Sens de la communication;
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Établissement de relations constructives;
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Partage des connaissances et amélioration continue.
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