- Publié le 11 août 2021
- Recruteur : CECI
- Type de Contrat : cdd
- Lieu : Guinée
- Date limite : 24/08/2021
Recrutement D'un(e) Consultant(e) Ou Chercheur(e) National(e)
NB: Digijob Guinée ne recrute pas, il vous présente juste les offres lancées par ses partenaires et certaines entreprises de la place, et vous facilite la postulation et la constitution d'un bon dossier.
TERMES DE RÉFÉRENCES – ÉTUDE FINALE (GU)
CONSULTANT-E OU CHERCHEUR-E NATIONAL-E
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Introduction
Entraide Universitaire Mondiale Canada (EUMC) est l’une des organisations à but non lucratif canadienne de premier plan en développement international et dédiée à la construction d’un monde plus durable et équitable. L’organisation travaille avec un puissant et unique réseau d’institutions post-secondaires, partenaires du secteur privé et de volontaires afin de fournir des opportunités d’éducation, d’emploi, et de renforcement de capacités qui visent à améliorer la vie de millions de jeunes dans le monde.
Le Centre d’Étude et de Coopération Internationales (CECI) est une organisation dont la mission est de lutter contre la pauvreté et l’exclusion. Les équipes canadiennes et terrain du CECI ont plus de 15 années d’expérience en gouvernance et développement inclusif dans les régions extractives en Afrique de l’Ouest.
EUMC et CECI implémentent conjointement le projet d’Appui à la gouvernance et la croissance économique durable en zones extractive (AGCEDE) en Afrique de l’Ouest dans trois pays clés, à savoir le Burkina Faso, le Ghana, et la Guinée qui sont impactés par la présence des industries extractives. La durée de l’implémentation du projet est de 6 ans, d’avril 2016 à mars 2022, avec un budget total de 22.18 millions.
Dès lors que le projet AGCEDE entre dans sa dernière année d’implémentation, EUMC et CECI ont l’intention de mener une étude finale comme prescrit dans le plan de Suivi, évaluation, recherche et apprentissage (SERA) du projet. Pour cette raison, EUMC et CECI sont à la recherche des services de consultations d’un-e consultant-e ou un-e chercheur-e national (cela pourra être un individu ou un cabinet) dans chacun des trois pays où le projet est implémenté. La personne recrutée travaillera de concert avec les équipes terrain et le conseiller régional du projet AGCEDE.
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Contexte du projet
Le projet AGCEDE vise à briser le cercle vicieux dans lequel les communautés locales, en particulier les femmes et les jeunes, sont exclues des avantages des investissements miniers. Dans le cadre du projet AGCEDE, l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) et le Centre d’étude et de coopération internationales (CECI) travaillent dans trois régions du Burkina Faso, du Ghana et de la Guinée touchées par les industries extractives. Dans cette perspective, le projet vise à autonomiser les communautés locales, particulièrement les femmes et les jeunes, en leur permettant de participer pleinement à la gouvernance locale, aux opportunités économiques et au développement durable de ces zones. Le projet collabore avec des gouvernements locaux et nationaux, des sociétés minières choisies, ainsi que de petites et moyennes entreprises et des organisations de la société civile pour atteindre ces objectifs.
Le projet a trois principaux volets ou composantes d’intervention. La première composante, axée sur la gouvernance locale, vise à renforcer les capacités des gouvernements et institutions au niveau local et régional, et leur permettant de tirer avantage des opportunités découlant du développement autour de l’exploitation des ressources naturelles. La deuxième composante, axée sur le développement économique local inclusif et durable, vise à accroitre des opportunités d’emplois pour les femmes et jeunes en zones extractives. La troisième composante, axée sur le partage des connaissances, vise à établir et renforcer un dialogue informé sur les stratégies durables et inclusives en matière de gouvernance locale et développement économique dans des régions ciblées au Burkina Faso, au Ghana, et en Guinée.
Il est important de mentionner que le projet a été conçu dans un contexte où les textes de législation des trois pays prévoient que les gouvernements locaux en zones extractives auront accès à des ressources de financement dérivées des revenus miniers afin de financer le développement local. Même si ces ressources sont limitées et imprévisibles, au Ghana elles sont accessibles au travers des Communes (ou District Assemblies), en Guinée à travers l'Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC) qui a enregistré les premiers fonds courant 2020 et cette manière rétroactive à partir de 2017 et au Burkina Faso les communes ont aussi accès à ce fonds, mais les projets économiques des femmes et des jeunes ont du mal à être financés suivant une restriction de l’utilisation de ces derniers pour des fins de projets structurants et d’infrastructures sociales. Il y a cependant des investissements directs des compagnies minières qui appuient le développement économique local dans les 3 pays d’interventions. La stratégie du projet est donc de maximiser les bénéfices des investissements publics et privés afin d’améliorer les conditions de vie des populations en zones extractives.
Le Modèle Logique (ML) du projet a été révisé en septembre 2018 afin de prendre en compte les leçons apprises des premières années d’implémentation, de même que la nouvelle Politique d’Aide Internationale Féministe du Canada. Les révisions de 2018 ont visé à renforcer la stratégie du projet en égalité de genre et en inclusion des jeunes. Le projet AGCEDE a aussi un cadre de mesure de performance (CMR) qui guide le suivi des processus et résultats du projet. Durant la révision du modèle logique de 2018, le CMR a aussi été révisé, ce qui signifie que certains indicateurs ne sont plus les mêmes que ceux utilisés dans l’étude de base du projet.